La Charte pour la dignité des personnes handicapées mentales a été adoptée à Brest, lors du Congrès de l’Unapei, le 20 mai 1989. Si des progrès ont été obtenus depuis cette date, ces revendications restent cependant toujours d’actualité.

La personne handicapée mentale est citoyen à part entière de France, d’Europe et du Monde.

La personne handicapée mentale bénéficie des droits reconnus à la personne humaine

  • Droit à la vie
  • Droit à la culture
  • Droit à l’éducation et à la formation
  • Droit à l’information
  • Droit au travail et à l’emploi
  • Droit à la santé
  • Droit au logement
  • Droit à des ressources décentes
  • Droit aux loisirs et aux sports
  • Droit de se déplacer librement

La personne handicapée mentale remplit les devoirs auxquels tout citoyen est tenu.

Les obligations de la société envers la personne handicapée mentale sont :

  • de lui donner les moyens adaptés à la nature et au degré de sa déficience qui lui permettent d’exercer ses droits et d’accomplir ses devoirs ;
  • de veiller à ce qu’elle soit connue et respectée ;
  • de lui apporter la protection qui la mette à l’abri de toute exploitation.

“ La dignité de la personne handicapée mentale et la solidarité de la nation envers elle et sa famille sont une priorité. ”